Aujourd'hui... André Gourbillon, souffrant du syndrome du nez vide.

Publié le par Julie Germain

André Gourbillon a subit il y a 3 ans une turbinectomie, la solution très à la mode proposée depuis quelques années en cas de sensation de "nez bouché". A la base du problème : les cornets, qui gèrent l'humidité des muqueuses nasales, filtre l'air et régulent sa température. Mais ces cornets, en gonflant, sont à l'origine de gênes respiratoires et de nombreuses sinusites. Les ORL proposent donc tout naturellement de les retirer...

 

André Gourbillon vit maintenant l'enfer : "J'ai une sensation d'essoufflement, de suffocation permanente, de brûlure dans le nez. Je ne sens plus l'air passer, et c'est comme si j'avais la gueule de bois constamment. J'ai l'impression que je meurs à petit feu." En plus d'une immense fatigue, de douleurs faciales et de céphalées, les plus touchés des patients sont victimes de perte de goût et d'odorat, de troubles du sommeil, et de dépressions avec gestes suicidaires.

 

Les chiffres sont cachés et la vérité niée, mais heureusement les plaintes se regroupent, s'organisent et prennent confiance. Qu'attendent les autoritées pour ordonner des contrôles et punir les abus? Pourquoi le corps médical refuse-t-il de prendre en compte les symptômes post-opératoires et se borne-t-il à évoquer des fragilités psychologiques pour justifier ces symptômes? Comment certains praticiens ne pourraient-ils pas être au courant des complications qu'entraînent de telles opérations alors qu'elles sont mondialement reconnues (sauf en France visiblement) pour aboutir au syndrôme du nez vide? 2 à 5% d'échec disent les ORL, plus que 90% des opérés vivraient un véritable calvaire selon les pateints eux-même...

 

Publié dans Santé

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